Dans cette affaire, un salarié en temps partiel a atteint la durée légale du travail en effectuant des heures complémentaires au cours d’un mois ce qui a eu pour conséquence d’entraîner la requalification de son contrat à temps partiel en contrat à temps complet. Dans un arrêt du 9 juin 2022, la Cour de cassation expose que le point de départ du délai de prescription n'était pas l'irrégularité invoquée par le salarié, mais la date d'exigibilité des rappels de salaire dus en conséquence de la requalification.
Cass. soc., 9 juin 2022, n° 20-16.992 B

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Avis d’inaptitude : incidence de la dispense de reclassement sur le droit à l’information du salarié
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19/6/2025
Avis d’inaptitude : incidence de la dispense de reclassement sur le droit à l’information du salarié L’obligation d’information du salarié inapte au sujet des motifs s’opposant à son reclassement tombe dès lors que le médecin du travail a indiqué dans son avis d’inaptitude que tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que son état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi. Tel est l’enseignement issu d’une décision du 11 juin 2025 de la Cour de cassation. Cass. soc., 11 juin 2025, n° 24-15.297, B